L’environnement pousse l’aéronautique à voler plus léger
Tout comme le secteur de l’automobile, l’aéronautique a toujours su relever d’importants défis techniques. Les réglementations environnementales viennent ajouter de fortes contraintes à courte échéance. Fin 2016 la norme « CORSIA » , pour Carbon Offsetting & reduction Scheme for International Aviation, impose pour 2020 une réduction de 36% des émissions de CO2 pour les nouveaux avions en conception et fabrication.
Notons que chaque kilo gagné correspond aussi à une économie de carburant de près de $300 000, au-delà de l’enjeu financier la course aux kilos superflus s’accentue. Pour mener à bien l’application de cette nouvelle norme, les acteurs aériens élargissent les axes de recherche; motorisation, aérodynamisme, carburants alternatifs et surtout l’intégration de matériaux beaucoup plus légers. Dans le registre des éléments qui ont d’ores et déjà trouvé leur place au soleil nous avons les matériaux composites comme les fibres de verre et de carbone. En exemple concret nous pouvons citer le Airbus A350 ou le fameux 787 de chez Boeing, baptisé « Dreamliner » , qui sont tous les deux conçus avec plus de 50% de matériaux composites; en France, ATR a choisi les sièges composites de la société Expliseat pour leur poids unique de seulement 4Kgs.
Au cœur de cette dynamique les propriétés des renforts COBRATEX en fibres de bambou ne laissent pas tous ces acteurs indifférents. Leur faible densité, entre 0,7 à 0,9 selon les gammes de renforts, permet d’envisager des solutions d’allègement jusqu’à présent totalement inexplorées; nos renforts composites en fibre de bambou sont 3 fois plus légers que la fibre de verre pour des propriétés mécaniques compétitives. Ainsi le gain de poids possible propulse cette ressource durable dans les premiers rangs des solutions complémentaires d’allègement.
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